« Aucune personne accueillie en Ehpad ne souffrira plus d'isolement du fait d'un protocole sanitaire, aucune famille ne se verra refuser l'accès à ses proches, je m'y engage personnellement », déclare le ministre des Solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées.
Jean-Christophe Combe rectifie le protocole sanitaire Covid-19
Dans un communiqué du 17 mars au soir, Jean-Christophe Combe annonce que face à « l'émotion très légitime des associations de personnes âgées et de familles concernant le nouveau protocole Covid-19 destiné aux Ehpad », le texte est amendé « pour que le droit de visite et le maintien des liens sociaux et familiaux ne puissent faire l'objet d'aucune restriction », conformément au message qu'il avait transmis à toutes les parties prenantes le 6 décembre 2022.
« Je tiens à réaffirmer mon attachement intransigeant au respect des droits et des personnes qui sont au coeur de la démarche des Etats généraux des maltraitances que j'ai lancés le 6 mars dernier », écrit le ministre des Solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées. Il a annoncé lancer dans quelques jours avec Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée à l'Organisation territoriale et aux Professions de santé, une mission dédiée au droit de visite confiée à deux personnes qualifiées.
« Aucune personne accueillie en Ehpad ne souffrira plus d'isolement du fait d'un protocole sanitaire, aucune famille ne se verra refuser l'accès à ses proches, je m'y engage personnellement ».
Dans la nouvelle version du 17 mars, la phrase qui fâchait a donc été supprimée : « les mesures doivent être adéquates, proportionnées à la situation de l'établissement et limitées dans le temps », précise simplement le texte.
« On ne peut que se féliciter de cette mise au point car nous attendions une parole ferme et forte de la part du ministre », a aussitôt commenté auprès de l'AFP le président de l'association Avec Patrick Couratin.
Le Cercle des proches aidants en Ehpad salue sur twitter un ministre qui « aux mots associe les actes ».
« Il était temps ! Mais le protocole est encore trop flou », a réagi de son côté Claudette Brialix, la présidente de la Fédération nationale des associations et amis des personnes âgées et de leurs familles (Fnapaef).