Photographe « social », Jean-Louis Courtinat publie un livre sur « les plus fragiles » et expose à la Grande Chapelle de la Salpêtrière.
Jean-Louis Courtinat : un livre, une exposition
Hôpitaux, services d'urgence, handicap, SDF, Samu social, personnes âgées, malades mentaux, fin de vie et soins palliatifs, Jean-Louis Courtinat est un grand photographe dont la carrière a été consacrée à la photographie sociale. Membre des agences Viva puis Rapho, il a été l'assistant de Robert Doisneau de 1987 jusqu'à la fin de sa vie en 1994 et a été lauréat du prestigieux Prix Niépce.
Revenant sur son parcours et son oeuvre, « Louons maintenant les plus fragiles » (Delpire & co), un livre coécrit avec Bertrand Eveno aborde les multiples facettes de quarante années consacrées aux « vies minuscules », aux gens « sans importance », aux affaiblis. A 70 ans, il n'a pas posé le boîtier, « mes photos sont affaire d'engagement », dit-il.
Par ailleurs, « 40 ans de photographie sociale », une exposition à la Grande Chapelle de la Salpêtrière donne à voir jusqu'au 29 novembre une bouleversante galerie de portraits. « Photographier des sujets délicats et le faire avec délicatesse : c'est ainsi que nous pourrions caractériser ce qui anime Jean-Louis Courtinat », commente Héloi?se Conésa, chargée de la collection de photographie contemporaine de la BNF dont sont issus deux grands ensembles présentés : les « Damnés de Nanterre » et « Des êtres sans importance ».
83, Boulevard de l'Hôpital, 75013 Paris (entrée libre)