L'agence des médecines complémentaires et alternatives pose « Les 20 grandes questions pour comprendre la sophrologie ».
L'A-MCA décrypte la sophrologie
Construit sur le même modèle que le précédent consacré à l'homéopathie, Médecines complémentaires et alternatives - Les 20 grandes questions pour comprendre la sophrologie(1) engage une discussion autour de cette pratique qui suscite un réel engouement auprès des citoyens.
La démocratisation de la sophrologie se traduit, à ce jour, par une intégration de plus en plus fréquente au sein des hôpitaux, des Ehpad ou encore des entreprises. Face à ce constat, il a semblé impératif aux trois fondateurs de l'A-MCA, Véronique Suissa, Serge Guérin et Philippe Denormandie, d'investiguer les réalités et les questionnements que recouvre cette pratique. Et ce, dans un contexte où certains défendent son déploiement face à ses effets de relaxation et anti-stress, tandis que d'autres restent dubitatifs, en raison de l'absence d'études scientifiques illustrant l'efficacité de la pratique.
Susciter des questionnements
Cet ouvrage répond ainsi à de nombreux questionnements sur la sophrologie par l'intervention d'acteurs divers - sophrologues bien sûr mais aussi médecins, chercheurs, hauts dirigeants ou encore usagers. La première partie du livre, « S'informer », apporte des éclairages objectifs car appuyés par les réalités structurelles, historiques et scientifiques de la pratique : comment se définit la sophrologie, d'où vient cette pratique, à qui s'adresse-t-elle, quelles sont les formations existantes ? La seconde partie, « Débattre », engage un débat constructif à partir de regards croisés de patients, soignants, médecins, praticiens, etc., mêlant des points de vue distincts et/ou contradictoires sur la pratique.
Pour les personnes âgées
Comme expliqué dans le livre, la sophrologie permet de maintenir l'équilibre de la personne dans sa globalité par une acceptation et une intégration de ce qui se joue dans l'instant présent. Dans cette optique, elle peut alors être pratiquée de manière préventive ou pour améliorer la qualité de vie des personnes (gestion du stress, diminution de symptômes, accompagnement des addictions et des phobies). Elle se révèle tout à fait adaptée aux personnes âgées. « Attention toutefois au choix du praticien, qui, en plus d'un diplôme reconnu, doit avoir suivi des spécialisations et développé une expérience de terrain, afin d'accompagner des personnes fragiles comme peuvent l'être les personnes âgées », alerte Alice Warusfel, psychologue clinicienne. « Comme tous les métiers du bien-être et de la santé, intervenir auprès d'êtres humains nécessite certes une expertise liée à la profession initiale, mais réclame parfois des compétences et connaissances spécifiques », complète Adeline Mougin, sophrologue spécialisée dans l'alimentation et les troubles du comportement alimentaire. D'où l'importance de s'inscrire dans cette logique de formation continue et de spécialisation, permettant une professionnalisation structurée de qualité.