La mort reste un tabou. Il est difficile d'en parler, encore plus difficile d'accompagner les personnes dans leurs derniers instants. Pour les professionnels, la générosité, l'empathie ne suffisent pas, il faut acquérir les techniques et savoir appliquer les soins nécessaires, mais sans aller au delà de ce qui est demandé.
L'accompagnement des personnes âgées en fin de vie
On a beaucoup reparlé de la Loi Léonetti à l'occasion de la sortie du rapport Sicard, qui livrent une vision élargie des problèmes. La société a des attentes mais qui ne correspondent pas forcément à ce que demande les personnes âgées qui vivent leurs dernières heures. Ceci parce que la mort fantasmée, n'est pas ce qui se passe en réalité. Les personnes malades qui souffrent ne demandent pas, dans leur très grande majorité à mourir, mais à ne plus souffrir. Ce qui est très différent. Ce qui signifie que les professionnels qui accompagnent ces personnes doivent répondre à des demandes bien précises. Aussi faut-il se former afin de prendre en charge la douleur physique, faciliter les soins, l'alimentation des personnes, répondre aux demandes d'écoute, où à l'agressivité, la désorientation, l'angoisse.
La formation organisée par Géroscopie avec Suzanne Öhrn, psychologue clinicienne et neuropsychologue, est spécialisée en gériatrie.Elle exercer depuis 10 ans en EHPAD auprès des personnes âgées en fin de vie. Elle est formatrice depuis 8 ans.