L'Agence nationale du développement professionnel continu affiche ses objectifs
La nouvelle directrice générale de l'Agence nationale du développement professionnel continu (DPC), Michèle Lenoir-Sarfati, a annoncé le 20 juillet dernier vouloir installer dès la rentrée de septembre les sept commissions scientifiques indépendantes (CSI) de l'agence, afin de rendre l'agence opérationnelle très rapidement.
Son objectif principal est de " garantir la qualité de l'offre du DPC ". Pour ce faire, les CSI étudieront les propositions de formations afin d'éliminer les formations jugées " fantaisistes ". Chaque organisme devra ainsi se réenregistrer auprès de l'agence dans les trois mois, à compter de la publication officielle d'un texte, programmée à la mi-août.
Pour améliorer les pratiques des professionnels, un nouvel outil, le document de traçabilité électronique, sera disponible au 1er trimestre 2017. Individuel, il sera complété par le professionnel sur le site mondpc.fr. A noter que les obligations du DPC comptent aujourd'hui trois volets, la formation continue, l'évaluation des pratiques professionnelles et la gestion des risques, pour intégrer la notion de parcours. Ce dernier ne pourra être validé qu'à condition que le professionnel ait suivi 2 actions différentes au minimum.
L'Agence nationale du développement professionnel continu dispose d'une enveloppe de 182 millions d'euros, un montant identique au feu OGDPC.