L'enquête sur le décès tragique d'une septuagénaire sanglée sur sa chaise dans une résidence autonomie (et non un Ehpad comme souvent écrit) pourrait mettre en cause une société d'aide à domicile.
L'enquête devra déterminer les circonstances du décès de la personne âgée sanglée sur sa chaise
Une locataire de 73 ans de la résidence autonomie Camille Barroy gérée par le centre communal d'action sociale de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) a été retrouvée morte le 31 juillet attachée sur une chaise au niveau abdominal. Elle aurait été sanglée quelques heures auparavant pour déjeuner par une auxiliaire de vie extérieure. L'affaire, tragique, a été révélée par Le Parisien puis reprise sans grande précaution par de nombreux medias...
Une enquête a été ouverte par le parquet de Bobigny pour homicide involontaire et non-assistance à personne en danger. Les investigations ont été confiées à la brigade de répression contre la délinquance aux personnes (BRDP).
Dans un communiqué du 2 août sur « le décès d'une résidente suite à l'intervention d'une société d'aide à domicile », la ville de Rosny-sous-Bois dit « être en lien avec la famille de la victime pour l'accompagner dans cette épreuve » mais fait aussi une mise au point : la résidence Camille-Barroy est une résidence pour personnes autonomes, et non un Ehpad et, « de fait, les résidents sont locataires et reçoivent régulièrement des aides pour le maintien à domicile, à leur propre demande ». Ces interventions « restent donc de l'entière responsabilité des sociétés qui les assurent, sans lien aucun ni avec la Ville, ni avec le CCAS ».