Il y a quatre ans, par une soirée enneigée de mars 2019, nous fêtions joyeusement la parution du 100e numéro de Géroscopie, en admirant depuis la Seine le spectacle magique de Paris by night.

Aujourd'hui, déjà, paraît le numéro 150. Nous sommes nous-mêmes un peu surpris de la rapidité avec laquelle les mois défilent, se succèdent, renouvelés, différents.

Bien sûr, en 50 numéros, le magazine a évolué. Nouvelle identité graphique, nouvel habillage visuel, un site web plus agréable et une navigation fluidifiée... Tout cela, vous le savez déjà. Ce qui ne change pas en revanche, c'est son ton résolument positif et notre volonté de faire de Géroscopie un outil professionnel, un compagnon de route et de réflexion.

En quatre ans, le paysage s'est transformé. La Covid-19, la déflagration Orpea ensuite, ont marqué un tournant sans précédent, entraînant à la fois une crise profonde du secteur mais aussi une prise de conscience et une mobilisation des acteurs pour regagner la confiance des usagers et repenser les métiers et l'accompagnement de demain. « Cap ou pas cap ? » interroge la Fnaqpa ; « Est-il encore possible de manager ? », questionne le SYNERPA. Les professionnels en débattront lors des congrès qui se tiennent traditionnellement tout au long de ce mois de juin.

L'heure est maintenant à la sobriété et à la construction car l'avenir est aussi incertain que riche d'enjeux.

Pour Géroscopie enfin, l'année devrait réserver des surprises de taille. Nous sommes impatients de vous les dévoiler. En attendant, nous n'oublions pas que ce magazine existe pour et grâce à vous, fidèles lecteurs et annonceurs, qui chaque mois nous faites l'honneur de nous accompagner.

Merci pour votre confiance et, au nom de toute l'équipe, je vous dédie ce 150e numéro.