Pour la CNSA, la discussion sur le « bien mourir » ne pas être dissociée de celle sur le « bien vivre » et « bien vieillir ».
La CNSA formule 26 propositions pour une fin de vie digne et apaisée
Dans le cadre de la préparation du projet de loi sur la fin de vie, le Conseil de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) a présenté, le 11 juillet, 26 propositions pour « une fin de vie digne et apaisée et un accompagnement de qualité » à Agnès Firmin-Le Bodo, ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé. Il considère « ce sujet comme étant pleinement intégré à la politique de soutien à l'autonomie ». Il ne s'agit pas de choisir entre le strict maintien de la législation actuelle, le suicide assisté ou l'euthanasie, mais d'exprimer un certain nombre de recommandations pour un meilleur accompagnement, dans tous les cas de figure, de la fin de vie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap. Le Conseil de la Caisse estime que la fin de vie doit impérativement être pensée dans un continuum d'accompagnement et de soutien, et la discussion sur le « bien mourir » ne pas être dissociée de celle sur le « bien vivre » et « bien vieillir ».
Il tient à préciser également que le législateur, s'il décide une légalisation de l'aide active à mourir, devra en déterminer très précisément le cadre, le périmètre et les conditions afin d'éviter les extensions jurisprudentielles.