Le développement du secteur Privé non lucratif (PNL) est un atout pour le maintien de valeurs humaniste, d'une offre qualitative abordable. Mais est-ce sa priorité ?
La croissance est-elle la priorité du secteur ?
Le nombre d'établissements gérés par les groupes privés non lucratifs reste dans ce Top 20 proche de celui des commerciaux. Ces derniers connaissent toutefois une croissance forte, notamment grâce à la création d'établissements: en 2016, 40% des créations leur ont été attribuées contre 35% au secteur associatif 1. Le développement du PNL est le fruit de coopérations internes, avec le public territorial ou les congrégations, dans un esprit d'intérêt général, et en réponse à l'usure de gestionnaires isolés ou soumis à des restructurations. Il intervient aussi sous l'impulsion des Tutelles qui encouragent la réduction du nombre de gestionnaires. En 10 ans, le nombre de gestionnaires mono-établissements est passé de 75 à 50 %, selon la FNAQPA. Une tendance incontournable C'est en se développant que le secteur se donne les moyens de mieux répondre à ce besoin sociétal, tout en concourant au renfort des Sièges. Le mouvement est donc vertueux même s'il se heurte toujours à des difficultés de financement. Pas d'actionnaires pour le PNL, mais des ressources propres limitées qu'il faut compléter par l'apport de filiales, le recours à des prêts parfois bonifiés et garantis, des subventions publiques ou des réservations de places des mutuelles et caisses de retraites. L'éventail est large mais s'apparente souvent à un parcours du combattant ...