L'observatoire national de la fin de vie a publié un communiqué se félicitant de la mise en place d'une mission sur la fin de vie, initiative révélée récemment par le Président de la République.
La fin de vie n'est pas soluble dans la question de l'euthanasie
Les travaux récents de l'Observatoire montrent que la France est aujourd'hui l'un des pays européens qui médicalise le plus la fin de vie. Or la fin de vie n'est pas le domaine réservé de la médecine : il faut que la société civile s'empare de ces questions et que les français puissent débattre sereinement.
L'observatoire souligne que "toutes les questions concernant la fin de vie ne sont pas solubles dans celles relatives à l'euthanasie. "Les pratiques d'acharnement thérapeutique, l'insuffisante prise en compte de la douleur dans les hôpitaux, le coût du maintien à domicile pour les patients, ou encore l'égalité d'accès aux soins palliatifs, tous ces sujets doivent eux-aussi être au coeur du débat".
L'observatoire souhaite que le débat soit engagé à partir de données factuelles et non pas seulement sur des sondages d'opinion. Une grande enquête "Fin de vie en France" menée par l'INSEE avec l'aide de l'Observatoire national de la fin de vie sera publiée en septembre 2012. Elle permettra de disposer de données fiables pour connaître la réalité des conditions de la fin de vie dans notre pays.