Dans un communiqué du 14 mars, titré « Vers une aide à mourir sans aide à bien vieillir : le poids des maux, le choc des symboles », la Fnadepa réagit à l'annonce d'un prochain projet de loi.
La Fnadepa pose la question de l'aide à bien vieillir
Le Président de la République a confirmé dans une interview le 10 mars que le projet de loi sur la fin de vie sera présenté au printemps et prévoira une « aide à mourir » à domicile, en Ehpad ou à l'hôpital. Sans se prononcer sur la mise en oeuvre de ce nouveau droit, dont la création appartient au législateur, la Fnadepa, s'interroge sur la symbolique du message envoyé aux Français de pouvoir prochainement être « aidés à mourir » mais pas à « bien vieillir », dans un communiqué du 14 mars, titré « Vers une aide à mourir sans aide à bien vieillir : le poids des maux, le choc des symboles ».
En effet, malgré la promesse du Président Macron en 2018, et l'engagement de la Première ministre Élisabeth Borne et de la ministre des Solidarités et des Familles, Aurore Bergé, en novembre 2023, de présenter une loi Grand âge d'ici l'été, « le projet de loi semble une fois de plus à l'arrêt et n'est toujours pas à l'agenda parlementaire ». Si elle permet quelques avancées, la proposition de loi Bien-Vieillir, qui sera définitivement adoptée d'ici fin mars, « n'engage aucune réforme majeure et n'apporte aucun financement nouveau, alors que 89 % des Ehpad, résidences autonomie et services à domicile annonçaient un déficit fin 2023 et que 78 % d'entre eux manquent de personnels ».