Les orientations vers lesquelles tendent les groupes de travail sur la réforme de la tarification en EHPAD ne trouvent pas grâce aux yeux de la FNAPAEF. Dans un communiqué de presse en date du 13 avril, la fédération représentant les familles des résidents exprime "des réserves sur les propositions d'évolution de la tarification des établissements".

En ligne de mire notamment, le fameux tarif socle. "Ce n'est pas en proposant un socle de prestations même s'il peut apporter une certaine transparence, que le résident et sa famille auront la réponse à leur attente sur la réduction du reste à charge tant attendu depuis plusieurs années. Rappelons que le résident supporte 60 % du budget global de fonctionnement de l'EHPAD. Ce n'est pas en listant des prestations de base dites socle que le coût de l'hébergement sera diminué et que la qualité de l'accompagnement sera significativement amélioré.", critique la FNAPAEF. Et d'ajouter. "Ce n'est pas par la contractualisation hâtive (CPOM) dans un cadre mal défini (réforme territoriale et son impact sur la réorganisation des ARS, refonte inachevée des services d'aide à domicile, réduction des dotations de l'Etat aux départements) que le reste à charge va être amélioré".

La FNAPAEF réclame également la présence des représentants des usagers dans la composition de la future conférence des financeurs, prévue dans le projet de loi Autonomie.