La HAS recommande une campagne de rappel à l'automne pour les plus de 65 ans en même temps que la grippe et que les plus de 80 ans puissent bénéficier d'un rappel dès le printemps.
La HAS recommande les rappels pour les personnes à risque de forme sévère
Alors que le virus du SARS-CoV-2 circule toujours sur le territoire mais avec un variant Omicron moins sévère, la Haute autorité de santé (HAS) a publié le 24 février des recommandations de rappel pour l'année 2023 qui préconisent une campagne de rappel à l'automne pour les personnes à risque de forme sévère ainsi que les personnes de leur entourage ou en contact régulier avec elles (dont les professionnels des secteurs sanitaire et médicosocial) : les personnes atteintes de certaines comorbidités quel que soit leur âge, les personnes âgées de 65 ans et plus ainsi que les femmes enceintes. Et ce en même temps que la campagne de vaccination contre la grippe. En complément, « parce que leur protection vaccinale diminue plus vite et plus fortement », la HAS recommande que les personnes âgées de 80 ans et plus, les personnes immunodéprimées et les personnes à très haut risque de la maladie puissent bénéficier d'un rappel supplémentaire dès le printemps.
Cette nouvelle dose est recommandée dans un délai d'au moins six mois depuis la dernière dose ou infection, et ce, quel que soit l'âge de la personne ou le nombre de rappels précédents. En matière de choix du vaccin, la HAS recommande préférentiellement l'utilisation des vaccins à ARNm bivalents adaptés à Omicron quel(s) que soi(en)t le(s) vaccin(s) administré(s) précédemment.
Plus de primovaccination en population générale
A ce jour, la HAS ne recommande plus la primovaccination contre la Covid-19 en population générale mais elle insiste toutefois sur l'importance de laisser la possibilité à toute personne qui en exprime la demande de pouvoir bénéficier d'une dose de rappel et de pouvoir se faire rembourser cette vaccination.
En outre, elle estime « qu'il ne faut pas exclure la possibilité de mettre en place à tout moment une campagne de vaccination si la situation épidémiologique le justifie, en particulier pour les personnes immunodéprimées et/ou vulnérables, voire à plus large échelle en population générale compte tenu du caractère imprévisible de l'émergence des variants ».