C'est dans la résidence Harriola (groupe Adapa), que l'opérateur Hexatel déploie sa solution Ascom. Depuis 2017, il y propose un système de téléphonie pour améliorer ses systèmes internes de communication. Explications.
La sérénité des équipes, la sécurité des résidents
L'aventure a commencé en 2017 dans la résidence Harriola, un établissement privé à but non lucratif accueillant 63 résidents, dont certains au sein d'une unité protégée, à Saint Pierre d'Irube (64). Les systèmes de communication présentaient alors quelques défauts de sécurité. « Lorsqu'il y avait trop d'appels simultanés de la part des résidents, les appels s'effaçaient entre eux », explique Séverine Grousset, directrice adjointe de l'établissement. « Cela posait des difficultés évidentes de prise en charge ».
Forte de ce constat, et parce qu'un des établissements du groupe témoigne de sa satisfaction pour les dispositifs mis en place, l'énergique directrice adjointe contacte Hexatel munie d'un solide cahier des charges.
Des informations en temps réel
C'est ainsi que la société déploie une solution visant à améliorer à la fois les conditions d'exercice des salariés et la sécurité des résidents. Elle équipe les 63 chambres de solutions d'appel infirmières Ascom. Les appels sont transférés sur des téléphones Myco, véritables terminaux « insubmersibles et incassables » dont l'affichage frontal permet de consulter les notifications sans manipuler l'appareil. Ces notifications ne peuvent être effacées sans une intervention manuelle dans la chambre de l'appelant. « Les soignants peuvent aussi trouver sur les terminaux les plans de soins ou les rendez-vous médicaux des patients », ajoute Séverine Grousset. Un outil qui permet d'adapter les soins au plus près des besoins de chaque résident, en toute sécurité.
Des dispositifs d'alerte
« Un résident trop lourd à manipuler, une chute ou un accident dans une chambre sont des événements auxquels les soignants sont parfois confrontés. Le terminal Myco dispose d'un signal 'appel d'urgence' », explique Séverine Grousset. Une pression sur ce bouton et voilà qu'un signal spécifique est adressé à l'ensemble des personnels équipés d'un terminal. « De même pour les patients déambulants, nous proposons des bracelets antifugue. Cela permet de leur conserver une liberté de mouvement en limitant les risques qu'ils se mettent en danger. Nous pouvons aussi activer un système de détection d'ouverture de porte dans l'unité protégée, notamment la nuit de 20h00 à 07h00 du matin. La déambulation fait partie des symptômes de la maladie d'Alzheimer. Elle n'est pas problématique en soi mais nécessite d'être accompagnée. L'équipe doit pouvoir proposer des aides, une collation, une attention particulière ».
Une adaptation aux systèmes
Si l'équipe a craint les changements technologiques, l'outil smartphone semble répondre de manière adaptée aux besoins, sa manipulation restant très intuitive. « Aujourd'hui, je ne constate que des bénéfices », confirme Séverine Grousset. « Les équipes sont moins angoissées. Elles ne craignent plus de passer à côté d'une information. Mais surtout ces systèmes sont évolutifs et pourront s'adapter aux besoins futurs. » L'établissement a d'ailleurs déjà installé des bornes wifi dans toutes les chambres. « Dans 5 ans, les résidents n'auront pas les mêmes besoins. A nous de prévoir et de nous adapter » .