Les aides psychologiques doivent faire partie du parcours de santé
Les actes du colloque qui s'est déroulé le 19 mai 2015 sur le thème "cancers et parcours de santé des personnes âgées, quelles actions et quels espoirs" viennent d'être mis en ligne par la société Janssen Pharmaceutical Compagnies du groupe Johnson & Johnson.
Le patient âgé dont on vient de diagnostiquer un cancer nécessite un accompagnement du fait de sa vulnérabilité accrue par son âge. Une vigilance accrue est nécessaire à cause des comorbidités et des polymédications associées. La personne peut avoir du mal à comprendre les enjeux de son traitement. Par ailleurs les thérapies mises en place nécessitent une coordination entre l'hôpital et la ville afin d'anticiper ou gérer les effets indésirables des traitements, d'optimiser l'adhésion au traitement et l'observance.
Bernard Delcour, président de l'Association Française des Malades du Myélome Multiple (AF3M) souligne que le cadre réglementaire et normatif du domaine de la santé est un frein à l'innovation et à la prise d'initiatives par l'ensemble des parties prenantes du parcours de soins des malades. Des enquêtes ont mis en lumière l'anxiété générée par la maladie et l'isolement du malade, deux dimensions qui impactent fortement le vécu et le ressenti du malade.
"Ainsi et alors que 25 % des patients interrogés étaient âgés de plus de soixante-quinze ans, il est ressorti que 25 % d'entre eux sont très isolés et confrontés à d'importantes difficultés dans la vie quotidienne. Une autre étude a montré par ailleurs que 40 % des patients atteints de myélome ne souffrent d'aucune autre pathologie, mais que par contre les autres souffrent principalement de pathologies en lien avec leur état d'anxiété (25 % souffrent d'hypertension artérielle et 25 % souffrent de troubles psychologiques)".