Les personnes âgées victimes de la contestation sur le projet de loi Travail ?
La FEDESAP, fédération française des services à la personne et de proximité, a publié une information selon laquelle les répercussions des blocages sur les entreprises de services à la personne et leurs clients commencent à devenir préoccupantes. En effet, l'absence ou le retard des salariés venant travailler auprès des personnes âgées à domicile, la livraison des repas, l'accompagnement comme l'aide à la prise de repas, l'aide au lever, la toilette et les soins.
"La Fédésap s'associe à la CGPME pour demander que les services de l'État débloquent très rapidement la situation sur les territoires ainsi à ce que les véhicules des salariés des services d'aides à domicile soient enfin considérés comme prioritaire dans les stations réquisitionnées et aux réserves stratégiques si la situation perdure il en va de la sécurité et de la non-mise en danger de nos clients les plus fragiles".
Nouvelles menaces sur l'entrepreneuriat....
Alors que la loi d'Adaptation de la Société au Vieillissement vient d'entériner la capacité à créer des entreprises, de l'emploi et de la croissance sur le champ de l'accompagnement des personnes âgées ou en situation de handicaps à domicile, le projet de loi Travail laisse poindre des craintes sur une modalité entrepreneuriale : la franchise.
En instaurant un lien entre d'une part le franchiseur et les salariés des franchisés, et d'autre part entre tous les salariés des franchisés d'un même réseau, la loi remettrait en cause l'indépendance économique et juridique du franchisé, qui est la clef de voûte de la franchise. Par nature, franchisé et franchiseur sont des entreprises strictement indépendantes, tout comme le sont naturellement les entreprises de franchisés entre elles. Obliger le franchiseur à créer une instance de dialogue regroupant tous les salariés des franchisés alors même qu'il n'existe aucun lien juridique entre eux, afin de partager l'organisation, la gestion et la stratégie du réseau de franchise, et cela sans aucun fondement tant sur le plan économique, que juridique