Les associations et fédérations du secteur social et médico-social sont déjà dans l'après-législatives et rappellent leurs priorités.
Les réactions du social et du médico-social
Le soulagement pour le collectif Alerte
Pour les 35 associations du collectif Alerte, c'est « le soulagement » mais pour lui un « choc de solidarité » s'impose pour permettre à chacun de vivre dignement et donner un coup d'arrêt à la paupérisation en France » et « l'action publique doit venir porter des solutions à des urgences sociales et écologiques ».
Les politiques doivent porter un programme ambitieux de lutte contre la pauvreté, de lutte contre les inégalités et de promotion de l'accès effectif aux droits économiques et aux droits sociaux, « notamment en refondant notre système pour créer une protection sociale universelle ».
Les associations du Collectif se tiennent « prêtes à travailler et à être force de propositions avec les nouveaux députés qui partagent [leurs] valeurs ».
L'Unccas veut faire avancer ses priorités
L'Unccas « a toujours travaillé avec les gouvernements successifs, et avec les parlementaires de tous bords, au service de ses adhérents et de l'intérêt général », écrit-elle dans un communiqué du 8 juillet, et le fera avec le nouveau Premier ministre et son équipe pour « faire avancer [ses] grandes priorités » : garantir l'égalité dans tous les territoires d'outre-mer et de l'Hexagone, oeuvrer pour le logement pour tous, construire la société du bien-vieillir, combattre la grande pauvreté et en particulier la précarité alimentaire.
Fédésap : « protéger la filière d'avenir » de l'aide à la personne
La Fédésap, première fédération des services à la personne, déclare dans un communiqué du 9 juillet qu'elle sera « vigilante à toutes annonces hâtives dont les conséquences pourraient impacter le modèle économique fragile de nos structures tout comme le pouvoir d'achat de nos clients - bénéficiaires tout aussi fragiles. Rappelons ici que 85% du prix de vente de nos services est constitué par la masse salariale de nos collaborateurs. Dans notre secteur, comment ne pas lier les réflexions sur le pouvoir d'achat à la nécessaire refonte de notre modèle de solidarité ? Elle appelle à la responsabilité du futur Gouvernement et des nouveaux députés « pour protéger cette filière d'avenir, essentielle pour anticiper le « tsunami gris » de 2030, enrayer le déclin démographique et accompagner les grandes mutations de la société et des territoires ».