" Ce qui a été compris n'existe plus ". Cette citation de Paul Éluard nous encourage.
Les vrais enjeux...
Les vrais enjeux...
Et justifie, peut être, l'ensemble des réflexions et groupes de travail qui sont venus s'ajouter et compléter, pour le moment, au dispositif mis en oeuvre par les nouveaux gouvernants concernant l'accompagnement du grand âge, de la vieillesse. Bref, du parcours de la personne à partir d'un certain âge.
Le temps a cet avantage qu'il permet de tirer partie de l'expérience. Et d'adapter les décisions aux évolutions sociétales. Il est désormais rassurant de constater que deux facteurs font consensus et sont devenus prioritaires : la transversalité en matière de solutions et de coordination. Et la prévention, ou pour le moins l'appréhension anticipée du vieillissement. En l'intégrant au "parcours de vie" tout simplement. Car bien au delà des débats financiers, qui demeurent évidemment essentiels, il s'agit d'un enjeu sociétal majeur dont il est question. Celui du vieillissement, de la place de chacun et donc de la personne âgée dans notre société. Chaque progrès a aussi ses contraintes. En repoussant les limites de la durée de vie, ce dont chacun se réjouit, d'autres réflexions se sont invitées, et pas des moindres. L'impact économique en matière de politique de santé. Mais aussi la considération, le regard et le respect. Et c'est probablement l'intérêt du temps, qui a pourtant muri et renforcé l'impatience des structures et des acteurs de la profession, que de nous permettre d'aborder aujourd'hui ce débat non plus exclusivement par son éclairage statistique et économique, mais de façon plus globale, et dans un esprit de responsabilité collective et de solidarité. Est-il exact de dire que sur ce point notre société a régressé ? Crise, austérité, rigueur ou non.
"Il nous faut peu de mots pour exprimer l'essentiel". C'est assurément vrai. Et a complexifier les débats depuis des années, l'essentiel n'a peut être pas été assez dit et surtout entendu et compris.
Il n'est jamais trop tard.