Le Haut conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge a remis un avis sur les maltraitances qui reprend la question des moyens de sa note d'orientation de 2019.
Le Haut conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge a remis un avis sur les maltraitances qui reprend la question des moyens de sa note d'orientation de 2019.
Saisi par le ministre des Solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées pour rendre un avis dans le cadre des États généraux des maltraitances envers les adultes vulnérables lancés le 6 mars, le Haut conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge (HCFEA) a rendu un avis qui affirme en préambule : « la non-exposition à des maltraitances est un droit fondamental des personnes âgées et la finalité des politiques les concernant. Or, ces phénomènes sont répandus, la qualité des accompagnements et des interventions n'étant pas garantie par le système actuel ».
Cet avis s'inscrit très largement dans la continuité de sa note d'orientation de 2019, il l'écrit, et reprend un grand nombre de ses préconisations restées inabouties. En particulier, il continue d'affirmer que « l'insuffisance de moyens occasionne des situations maltraitantes pour les personnes accompagnées », et plaide pour un ratio minimal d'au moins huit professionnels pour dix résidents en Ehpad.
Il rappelle (avec lassitude ?) tous les travaux déjà menés et les rapports remis sur le sujet et le déplore, « le compte n'y est pas encore en matière de prévention et de lutte contre les maltraitances ». Le HCFEA appelle de ses voeux « une stratégie ambitieuse et un changement de paradigme » avec un niveau « adéquat » de financement.
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