M. Macron, vous avez 100 jours !
Si notre premier élan est de nous réjouir de ne pas voir appliquer le « non-programme » de Mme Le Pen pour le grand âge, une attente forte persiste néanmoins.
En France d'abord. Quatorze fédérations du secteur associatif signaient déjà il y a plusieurs semaines une tribune[1] réclamant une loi Grand âge dans les 100 premiers jours de la nouvelle mandature. La Fehap insiste ce matin et revendique sans attendre une réforme de la gouvernance et l'adoption de deux lois, l'une de programmation pluriannuelle en santé, l'autre sur l'autonomie. « Cette période décisive doit également être consacrée à renforcer l'action déjà engagée sur l'attractivité des métiers du soin et de l'accompagnement. »
En Europe ensuite. Les partenaires européens ont scruté de près les réactions du peuple français. À l'heure des échanges mondialisés en santé et des difficultés partagées par nombre de pays européens (à découvrir dans notre dossier ce mois-ci), l'accompagnement de la « vague grise » est un enjeu sociétal majeur.
Personne ne peut plus attendre, Monsieur le Président. Le secteur retient son souffle, suspendu à vos premières actions.