« Je suis convaincue de la force de notre modèle privé solidaire » a déclaré la présidente réélue en présentant une feuille de route ambitieuses s'appuyant sur quatre priorités.
Marie-Sophie Desaulle, réélue à la tête de la Fehap
Elue présidente de la Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés solidaires (Fehap) en 2019, Marie-Sophie Desaulle vient d'être réélue le 22 mai pour une durée de deux ans (renouvelable). La Fehap représente 1500 organismes gestionnaires, 5500 établissements et services dans les champs sanitaire, social et médico-social et 415 000 professionnels salariés (couverts par la CCN 51).
Après un premier mandat marqué par l'épidémie de Covid 19 puis la crise qui touche le secteur, et « tout en s'inscrivant dans une démarche de continuité, Marie-Sophie Desaulle propose une feuille de route ambitieuse qui s'appuie sur quatre priorités :
Sécurité financière et durable - il s'agit de garantir une santé financière pérenne pour tous les établissements de soin et d'accompagnement.
Avec ses adhérents, la fédération « compte peser et nourrir les débats avec les pouvoirs publics en contribuant à revoir les modèles de financements ».
Défense des professionnels - la Fehap doit obtenir pour ses professionnels la reconnaissance qu'ils méritent. Elle « mènera les batailles nécessaires sur le terrain des revalorisations », mais aussi sur celui de la construction d'une convention collective unique étendue (CCUE) « qui n'oublie personne et répond aux attentes de tous les secteurs ».
Représentation des personnes soignées et accompagnées - le secteur privé solidaire puise sa genèse dans l'implication de la société civile. Les personnes soignées et accompagnées et leurs familles doivent occuper une place prépondérante. Pour la présidente, « il faut faire plus et mieux dans ce domaine pour devenir un exemple à suivre ».
Réorganisation - La Fehap souhaite bâtir une stratégie de défense plus collective afin que la pluralité des secteurs représentés se transforme « en force de frappe percutante et plus efficace ». Cela suppose de revoir le mode de fonctionnement de la fédération avec pour objectif de réinventer ses process de travail collaboratif.
« Je suis convaincue de la force de notre modèle privé solidaire », a résumé Marie-Sophie Desaulle.
Pour rappel, Marie-Sophie Desaulle est présidente de l'association Vivre et devenir Villepinte-St-Michel qui gère 31 établissements et services sanitaires, médico-sociaux et sociaux. Elle accompagne près de 4 000 personnes en situation de fragilité par an et emploie 1 600 professionnels.