Marqueurs de bienveillance
Les débats sur la loi « Bien vieillir » agitent les acteurs du secteur médico-social. Le grand public est plus préoccupé par d'autres sujets sociétaux, anxiogènes et médiatiquement plus à la « une ». Encore une fois, le grand âge est victime du syndrome de l'indifférence et d'un manque de volonté politique face au mur qui se rapproche de plus en plus. C'est un combat permanent, lassant, décourageant souvent, mais essentiel cependant selon le terme si employé lors de la récente pandémie.
Pourtant, quelques faits ou décisions, comme autant de marqueurs de bienveillance, n'ont pas reçu une audience légitime. Ainsi, le droit de visite qui a fait l'objet d'un rapport par Laurent Frémont et d'un débat pour mieux analyser les excès évidents pendant la période Covid et post-Covid. Et en considérer les conséquences positives pour le quotidien et l'avenir.
C'est aussi une loi qui permet de pouvoir garder son animal domestique en établissement, décision heureuse, mais admettons-le, pas simple à gérer. Cependant, les colonnes bénéfices/risques penchent nettement pour les bienfaits.
Plus récemment, lors du congrès de l'association des jeunes gériatres, dynamique et innovante structure, une intervenante a tout simplement lancé une réflexion sur l'abandon du « tout mixé » ! Rien que cela. Un vrai tabou ! S'il fait l'objet de nombreuses réflexions menant à d'incontestables efforts de la part des prestataires, il reste toujours considéré comme la « moins mauvaise solution ». Une fois encore, ces « avancées de bon sens » se heurtent au même argument. Plus d'humains pour plus d'humain !