Le juge liquidateur de Nanterre doit trancher parmi les offres de reprise des établissements du groupe qui lui ont été soumises le 21 mars. En Ariège, seul cas médiatisé, les deux Ehpad pourraient être repris par des communautés de communes.
Médicharme : le tribunal de commerce se prononcera le 4 avril sur les offres de reprise
Dans un communiqué du 21 mars, le groupe Médicharme indique que suite à son placement en liquidation judiciaire le 29 février, avec poursuite d'activité jusqu'au 15 avril, « un important travail collectif a été mené pour trouver des repreneurs aux 43 établissements que compte le groupe ». L'administrateur judiciaire et le liquidateur judiciaire désignés par le tribunal de commerce de Nanterre ainsi que la direction du groupe « ont travaillé ces dernières semaines avec de potentiels acquéreurs et leurs conseils pour obtenir différentes offres de reprises. Ces discussions se sont déroulées en constante communication avec les autorités de tutelle, instances locales et partenaires ».
Le communiqué indique que les différentes offres soumises le 21 mars au tribunal de commerce de Nanterre, « ont des périmètres différents » et qu'il lui appartient désormais de se prononcer « dans l'intérêt des résidents, de leurs familles, des salariés et des bailleurs ». Une décision sera rendue le 4 avril pour une entrée en jouissance le lendemain.
Dans ce contexte, « la prise en soins et le bien-être des résidents, ainsi que la préservation du quotidien des collaborateurs dans nos établissements, demeurent la priorité, conclut le groupe. La direction tient à renouveler sa gratitude envers toutes les équipes qui demeurent mobilisées et dévouées auprès des résidents. Le Groupe Médicharme tient également à saluer les familles et les partenaires locaux pour leur soutien durant ces jours cruciaux. »
Le groupe serait ainsi repris à la découpe sur l'ensemble du territoire. On sait seulement pour le moment, via la presse régionale, que 5 offres publiques auraient été déposées en Ariège pour les deux Ehpad de Fabas et Fossat. La mobilisation des élus du département a été forte et les communautés de communes se sont engagées dans ce dossier complexe.