C'est une question qui revient souvent : Mes apprenants ne sont pas assez à l'aise avec le digital pour suivre une formation en ligne.
Pourtant, est-ce vraiment une question de compétences numériques ? Et si le problème venait d'ailleurs ? Voici quelques pistes pour mieux comprendre et surmonter cette difficulté.
Attention aux idées reçues !
Il est facile de tomber dans le piège des a priori, surtout si on se base sur des impressions ou des expériences isolées. Par exemple, si un apprenant a du mal à naviguer sur une plateforme RH, cela ne signifie pas forcément qu'il est « nul en informatique ». Il peut tout simplement manquer de motivation ou ne pas comprendre l'intérêt de l'outil.
Posez-vous cette question : vos apprenants ont-ils envie d'utiliser les outils que vous leur proposez ?
Un outil, aussi performant soit-il, ne sera jamais efficace si les utilisateurs n'en comprennent pas l'utilité ou s'ils manquent d'accompagnement. De plus, les générations dites « digital natives » ne sont pas nées avec une connaissance innée des outils numériques. Si un enfant utilise une tablette avec aisance, c'est parce que son interface est pensée pour être simple et intuitive. Ce qui compte, ce n'est pas l'âge, mais l'ergonomie des outils et leur adéquation aux usages des apprenants.
La digitalisation au quotidien : l'exemple du smartphone
Regardons l'objet numérique que tout le monde utilise : le smartphone. Ce petit appareil est un exemple parfait de digitalisation universelle. Il s'intègre dans la vie quotidienne et peut devenir un allié puissant en formation.
Exemples d'usages en formation :
- Photos et vidéos : un apprenant peut photographier ou filmer son travail pour le montrer à un formateur.
- Interactivité : participer à un quiz, répondre à un sondage ou accéder à une activité ludique.
- Collaboration : via des discussions instantanées ou des visioconférences, les apprenants peuvent échanger avec leurs pairs ou un formateur.
Cette approche, qu'on appelle le mobile learning, transforme un simple outil en un véritable levier pédagogique. Même si le smartphone a ses limites (taille d'écran, qualité du réseau, etc.), il s'adresse à tous les publics, quelle que soit leur aisance avec le numérique.
La clé du succès : comprendre les usages des apprenants
- Pour que les formations séduisent et soient efficaces, elles doivent être adaptées aux habitudes et aux attentes des apprenants. Cela passe par :
- Un contenu engageant et stimulant : ni trop simple (risque de désintérêt), ni trop complexe (risque de découragement).
Une personnalisation : proposer des parcours qui tiennent compte des compétences et du contexte de chaque apprenant.
Exemple concret : Vous devez former des collaborateurs sur un nouveau logiciel. Plutôt que d'imposer un module unique, vous pouvez créer des parcours différenciés :
- Les débutants suivent un guide pas-à-pas interactif.
- Les utilisateurs intermédiaires participent à des ateliers pratiques.
- Les experts accèdent à des scénarios avancés pour perfectionner leurs compétences.
Et la créativité dans tout ça ?
Un concepteur pédagogique n'est pas seulement un créateur de contenu, c'est aussi un explorateur des besoins des apprenants. Il doit s'imprégner de leurs usages et de leur quotidien pour concevoir des formations pertinentes et engageantes.
La créativité prend tout son sens lorsqu'elle sert à :
Simplifier l'accès aux contenus grâce à des outils ergonomiques et intuitifs.
Stimuler la curiosité des apprenants avec des formats variés (vidéos, serious games, quiz).
Encourager l'interaction en intégrant des échanges entre apprenants ou avec le formateur.
En résumé...
Vos apprenants ne sont pas forcément « anti-digitaux ». Ils ont simplement besoin d'outils adaptés, d'accompagnement et de formations qui répondent à leurs usages et à leurs attentes. Avec une approche centrée sur leurs besoins, même les plus réticents peuvent devenir des utilisateurs enthousiastes.
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