Pour les employeurs de la CCN66 les coupes budgétaires sont « un nouveau coup de massue » pour un secteur « à bout de souffle » qui pâtit déjà de financements insuffisants.
Nexem dénonce « l'impact délétère » sur la solidarité du plan d'économies de 10 milliards
Dans un communiqué du 26 février, Nexem, qui représente les employeurs du secteur social, médico-social et sanitaire privé à but non lucratif (CCN 66) dénonce « l'impact délétère » du plan d'économies de 10 milliards lancé par l'État.
Le budget du secteur des solidarités est touché sur de nombreux volets :
- 50 millions d'économies pour l'inclusion sociale et la protection des personnes (dont une partie concerne la protection juridique des majeurs) ;
- 230 millions d'économies dans le champ du handicap, notamment pour le financement de l'AAH, de l'emploi accompagné ou de l'aide au poste en ESAT ;
- 300 millions d'économies pour les aides au logement en grande partie dédiées au financement des APL ;
- 38 millions d'euros d'économies pour la protection judiciaire de la jeunesse ;
- 115 millions d'euros d'économies dans le secteur de l'immigration et de l'asile dont une partie importante dédiée au financement des dispositifs nationaux d'accueil.
Alain Raoul, président de Nexem, dénonce ces coupes budgétaires qui sont « un nouveau coup de massue » pour un secteur « à bout de souffle » qui pâtit déjà de financements insuffisants. Le gouvernement « va aggraver les difficultés que connaissent les professionnels de l'action sociale et médico-sociale », alerte-t-il.