Paradoxes et urgence
Bon, on nous l'a dit et répété, la « rentrée » devrait être sensible.
La saison estivale est terminée et les dossiers rappliquent ! Notez que je n'ai pas le sentiment qu'ils ont réellement décroché. D'autant que des éléments climatiques s'y sont mis eux aussi... Nous rappelant l'été 2003. A la différence que les dispositions prises sont désormais bien contrôlées et maîtrisées, associées en l'occurrence à une attention indiscutable des autorités.
Il y eu cependant, pour ceux à l'oreille fine, quelques commentaires pour critiquer une communication apparaissant « anxiogène » et trop insistante sur ce sujet. Et pourtant, on ne nous a pas éreintés en nous disant « on est tellement sûrs ». Décidément... Ce pays est compliqué, aux réactions parfois paradoxales. Cette séquence « chaude » a aussi confirmé le vrai souci de la démographie médicale.
Rien de vraiment nouveau pour un sujet crucial en termes d'équité et d'équilibre des populations. Sauf qu'il est plus qu'urgent d'évoquer un « segment » de cet enjeu moins médiatisé : le manque de gériatres.
Paradoxes, dis-je ! Oui, car les données sont très simples. L'effet ciseaux entre le vieillissement et le nombre de gériatres est on ne peut plus clair. Près de 500 postes de gériatres sont à pourvoir en établissements. Et moins de 5% des internes choisissent cette voie. Soulignons cependant l'excellent travail réalisé par « l'association des jeunes gériatres », cette appellation est déjà en soi un bel espoir. Allez, c'est reparti, courage !