Réunis au bord du lac d'Annecy, les adhérents de la Fnaqpa ont partagé deux journées de réflexion sur le thème de ce que pourrait être un Ehpad différent, plus ouvert, mieux inséré dans la ville, plus durable.
Pour un nouveau modèle d'Ehpad
Francois Vérot, directeur de l'Ehpad Les Cèdres et membre du bureau de la Fnaqpa, a exposé ses difficultés à faire accepter le projet de juxtaposer à côté de son Ehpad, MAS et FAM pour accueillir les enfants handicapés de parents âgés accueillis dans l'Ehpad. Et aussi son projet d'accueillir des personnes handicapées vieillissantes dans un établissement spécifique mais contigu à l'Ehpad pour favoriser rencontres et partages. De même pour adjoindre un nouveau projet de village senior. Comment appuyer les services proposés sur l'Ehpad ?
Temps fort également lors de la présentation par Tracy Paine et David Hugues du concept britannique Belong, basé sur une architecture ouverte sur l'extérieur, un projet démarré en 2000 qui s'est inspiré de ce qui s'est fait de mieux en Europe. Il a été décidé de réaliser des unités de vie de 12 personnes et de mettre l'accent sur le personnel et le volontariat. "Contrairement aux établissements traditionnels, nous avons voulu un village avec un accès à des activités et des services flexibles qui s'adaptent aux personnes âgées tout au long de leur vie". 4 villages ont été construits et un cinquième voit le jour à Warrington avec une architecture adaptée. "Les personnes doivent être placées au centre pour ce qu'elles veulent, et pas pour ce que veulent les autorités" a précisé David hugues.
A noter aussi la présence de Marie Perret, résidente d'un Ehpad de Lyon et présidente de Liberté des Résidents en Institution dont les interventions ont ponctué ce colloque. Interventions qui ont fait dire à Pascal Champvert, président de l'AD-PA : "on peut changer la société parce qu'on peut changer notre regard". Didier Sapy, directeur de la Fnaqpa, de son côté a conclu "je ne suis pas optimiste, je suis déterminé".