Elle documentera d'abord les interventions non médicamenteuses relatives à la prévention des chutes et à la prévention des troubles cognitifs.
Prévention : une plateforme pour documenter les interventions non médicamenteuses
L'article 1 de la loi « Bien vieillir » du 8 avril 2024 a créé un « centre national de ressources probantes » (art. L. 223-7-1 du code de la Sécurité sociale), intégré à la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) et chargé :
- De recenser et de promouvoir les actions de prévention de la perte d'autonomie ;
- D'élaborer des référentiels d'actions et de bonnes pratiques.
Ce centre baptisé « de ressources et de preuves » a signé le 21 juin une convention avec la Société savante internationale dédiée aux interventions non médicamenteuses (Non-pharmacological intervention society, NPIS) a annoncé la CNSA le 30 juillet. Elle vise à soutenir le développement d'une plateforme référençant les programmes de prévention efficaces, après leur évaluation sur les bases des recommandations internationales. À terme, il s'agira donc de mettre à disposition un catalogue ergonomique des bonnes pratiques, tel un guide de référence pour les financeurs, les acteurs de terrain et les usagers, notamment les personnes de 60 ans et plus.
Deux premières thématiques
La plateforme documentera d'abord les interventions non médicamenteuses relatives à la prévention des chutes et à la prévention des troubles cognitifs. Elle sera présentée lors du Congrès de la NPIS le 16 octobre prochain, puis accessible au cours du second semestre 2025. Le catalogue des interventions non médicamenteuses sera enrichi au fur et à mesure : des initiatives locales labellisées par le NPI model pourront intégrer ce référentiel et ainsi essaimer.
Pour rappel : le centre a publié avec l'appui de l'Union des gérontopôles de France des bonnes pratiques autour de la thématique de la nutrition, basées sur des éléments de preuves scientifiques.