Quel vacarme !
« Le bruit ne fait pas de bien .» Et vous connaissez la suite de cette citation. Comment non ? « Le bien ne fait pas de bruit. » Sincèrement, quelle époque ! Nous savons, enfin un peu mieux, ce que le coronavirus et donc la Covid-19, qui doit bien sourire de nos réflexions sémantiques, prépare pour les prochains mois. Des variants... et des variants de variants qui viendront inexorablement occuper nos mois et années futurs. Vacarme ai-je dit.
Notre pays adore ces débats passionnés où les uns cherchent à convaincre les autres, qui ne veulent en aucun cas être convaincus.
Merveilleux exercice qui fait les « choux gras » des médias ou de certains acteurs professionnels qui n'hésiteront pas à vilipender ces caisses de résonances qu'ils savent pourtant utiliser.
Bref, à l'image de l'affaire Dreyfus sous la Troisième République, un clivage s'installe entre « vaccinés » et « non vaccinés » et même entre « pros vaccination » et « antis vacs », ou pour faire carton plein, entre « pros pass sanitaire » et « antis pass sanitaire ». Je vous le dis, nous voilà comblés pour quelques mois.
Sous des formules un peu légères, j'exprime une situation plus grave. La Covid a fait des ravages, en terme de décès bien sûr (plus de 100 000 personnes), mais aussi par les contraintes qu'elle impose. Il nous faut réapprendre la relation avec l'autre, apaiser les tensions fortes générées et souvent violentes. Et tout faire pour sortir progressivement de cette crise. C'est un peu juste de ne penser qu'à cette période d'été, salvatrice certes, mais qui à court terme nous conduit presque dans le mur. Alors « eau tiède » ou « eau froide » en matière de discours ? Mon choix est fait.