Dans les deux EHPAD de la Maison de santé Protestante de Nîmes (Gard), la " trottinothérapie " n'a pas de droit de cité. Et pour cause : la kiné est salariée et à ce titre elle travaille en collaboration étroite avec l'équipe soignante.
Rare et cher
" Les démences font peur aux kinés... "
Carole Ciobotaru, en poste depuis un an, intervient donc quatre matinées par semaine dans La Maison de Santé du quai de la Fontaine et deux après-midis aux Jardins.
Les motivations
J'ai travaillé en libéral, en hôpital et dans d'autres structures. J'avais envie d'ajouter une corde à mon arc. La structure, l'équipe, la façon de travailler m'ont convaincue. Le poste est très intéressant, plus humain, il couvre plus que l'aspect mécanique. La rééducation est moins complexe qu'en centre de rééducation. Les attentes ne sont pas les mêmes.
Quand je dis à d'autres kinés que j'exerce en Ehpad, ils trouvent cela bizarre. Les Ehpad, les démences font peur aux kinés... J'ai l'habitude des contextes un peu lourds, j'ai travaillé en immuno-hépato et en hôpital, j'ai travaillé avec des personnes âgées, vu des personnes en fin de vie... Quand on évolue avec des personnes...