Aurore Bergé a fait un tour d'horizon de rentrée avec les principales fédérations du grand âge.
Reçue par la ministre, l'AD-PA demande le même traitement que la petite enfance
La ministre des Solidarités et de familles a organisé le 14 septembre une réunion avec les principales organisations du grand-âge afin d'échanger sur les actions de court et moyen termes.
L'Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) a redit à Aurore Bergé qu'il partageait « tant l'analyse que la méthode employée sur la petite enfance » en lui proposant de les transposer au secteur des personnes âgées.
« Il serait, en effet, adéquat de mettre en place un système de contrôle ciblé pour lutter efficacement contre les cas de maltraitance et d'instaurer un ratio minimal de personnel à domicile et en établissement », a déclaré l'AD-PA à sa sortie.
Pour ce faire, elle propose d'ouvrir les créations de poste à d'autres professions tels que les psychologues, animateurs et toute autre du secteur socio-culturel. Par ailleurs, elle a porté le signal de détresse dont les professionnels lui font part, en appelant à des mesures significatives dès le projet de financement de la sécurité sociale (PLFSS), « car la situation ne cesse de s'aggraver avec deux conséquences à ce stade : les refus d'accompagnement et les déficits budgétaires. »
Enfin, l'AD-PA a rappelé que des perspectives étaient envisageables si les établissements se transforment progressivement en domiciles regroupés avec l'aide des pouvoirs publics. L'AD-PA considère, en effet, que la politique en faveur des personnes âgées doit répondre à l'attente majoritaire des Français, à savoir vivre « chez soi » et entouré, et non, en institution et enfermé.