" Le faible recours à l'accueil temporaire (accueil de jour et hébergement temporaire) est un sujet au centre des travaux conduits par la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) en lien avec le Secrétariat général pour la modernisation de l'action publique (SGMAP) depuis le 3ème trimestre 2014 ".

La circulaire relative au plan sur les maladies neuro-dégénératives (PNMD) 2014-2019 du 7 septembre adressée aux Agences régionales de santé (ARS) entend redonner un nouveau souffle à l'accueil séquentiel dans les EHPAD (mesure 29 du plan PNMD).

Pour rappel, l'objectif du plan Alzheimer 2008-2012 était de créer 5600 places d'hébergement temporaire. Or, au 31 décembre 2014, 3 677 places seulement étaient installées et 6 056 places d'accueil de jour.

Deux expérimentations sont actuellement menées au niveau national. La première à la Roche sur Yon (Vendée) porte sur la diffusion d'un "bon découverte" de 500 euros ouvrant droit à trois modes d'accueils : de 5 à 7 jours d'accès à l'hébergement temporaire, de 12 à 15 jours à l'accueil de jour ou de 10 à 14 nuits en accueil de nuit afin de favoriser le répit de l'aidant. " Cette expérimentation permettra d'évaluer les effets d'une meilleure solvabilisation des séjours sur le recours à cette offre ", souligne la circulaire.
La seconde expérimentation dans le Val-de-Marne vise à mieux faire connaître cette offre aux personnes âgées et aux aidants via une campagne de proximité auprès des professionnels (flyers chez les pharmaciens et affiches chez les médecins). " Les enseignements de ces expérimentations seront partagés afin qu'ils puissent être réappropriés par les acteurs sur l'ensemble du territoire, notamment les plateformes d'accompagnement et de répit ", précise la circulaire.
La DGCS se penche également sur la problématique des réponses au besoin d'hébergement temporaire des personnes âgées dans des situations non programmées (accueil d'urgence).