Dans le très beau Palais des Congrès de Bordeaux-Lac, la FNADEPA a réuni ses adhérents, pendant deux jours, pour discuter des questions d'actualité : adaptation de la société au vieillissement, hébergement, contraintes déformant l'action des directeurs, communication des établissements, et projet de l'association.
Remettre de la pérennité et de la visibilité...
"Ce congrès a rencontré un large public, a souligné Claudy Jarry, Président de la Fnadepa. Repérer et dépasser les contraintes, tel était le thème de ces journées. Nous donnons notre confiance à priori à Mme Delaunay qui part des questions de société, et cela nous convient bien. Mais on ne connait pas les réponses ni le calendrier ni la nature des financements. Mais l'heure de vérité approche".
"Favoriser les synergies permet de combler les manques, les défauts d'expertise a souligné de son côté jean jacques Amyot, d'OAREIL. L'ouverture intersectorielle permet souvent d'adapter des solutions existantes".
2013, année intermédiaire ?
Sabine Fourcade de la DGCS a défendu pied à pied son administration : "les contraintes sont à la fois budgétaires, réglementaires et de planification. Après un programme de médicalisation de 262 M€, quelle va être la suite ? L'effort devra se poursuivre à partir des besoins formalisés dans les PRS. Par ailleurs nous avons réduit la sous-consommation des crédits et nous consommons aujourd'hui 97,9% des crédits alloués".
Par ailleurs, elle ne précise guère les solutions qui seront prises : "L'avenir des Ehpad est dans leur ouverture, pour devenir le centre d'une coordination gérontologique, un centre de ressources qui coordonnerait le parcours de la personne âgée". Avec quels financements ? Mystère. Enfin elle évoque la remise à plat du modèle Pathos : "l'objectif est de croiser les résultats et de travailler sur les bons indicateurs pour que les gestionnaires qui s'engagent sur des actions d'efficience puissent être favorisés". Quels indicateurs ? Mystère.
Bernard Jouannaud, directeur d'Ehpad et consultant communication, a rappelé vigoureusement l'urgence de maîtriser sa communication, autant tournée vers l'intérieur (les personnels, les résidents, les familles) que vers l'extérieur (la Presse, les medias). Ce que Marianne Hamelin, directrice d'EHpad, a confirmé en citant le cas de son établissement associatif qui a été repris par un groupe privé.