Robots, capteurs, IA... au service de la relation
Nous vivons une époque incroyable. Une époque de technologies et de créations, où la recherche menée par de jeunes ingénieurs, médecins et designers côtoie le monde du grand âge, invente des réponses qui soulagent.
L'intelligence artificielle investit notre quotidien et nos promesses de futur, à « ultra » grande vitesse. Les capteurs sont partout. Ils mesurent nos constantes, l'air que nous respirons, la terre sur laquelle nous marchons, prédisent et alertent, parfois grâce à la seule émission des sons que nous produisons en respirant, toussant ou mangeant... (à lire dans notre dossier spécial SantExpo).
Si ces technologies et leurs promesses sont passionnantes, stimulantes, grisantes même, tant les applications sont nombreuses, elles nous obligent aussi à nous arrêter, de plus en plus souvent, pour penser les usages que nous en faisons et vérifier, ensemble, qu'ils respectent nos règles éthiques.
D'un autre côté, nous ressentons, plus que jamais, le besoin de préserver l'humain et la qualité de la relation. Prendre le temps de se parler, de se regarder, de se toucher...
Pour preuve, ces initiatives pour développer les équipes de travail autonomes à domicile et demain en Ehpad, afin de rendre aux professionnels épuisés par la pénurie de personnels et par les rythmes effrénés leur pouvoir d'agir, et leur permettre de retrouver de la joie et de la reconnaissance dans un métier du prendre soin et de l'accompagnement, si malmené.
Pourtant, loin de moi l'idée d'opposer IA et relations humaines. Car si les technologies se développent et la qualité des traitements, des thérapeutiques et des process s'améliore, c'est bien pour laisser plus de temps à la relation de bienveillance.
N'est-ce pas ?