La profession de socio-esthéticienne est en plein essor. Elle consiste à proposer des soins esthétiques à un public vulnérable. Le but : apporter confort et bien-être et soulager les souffrances physiques et morales.
Socio-esthéticienne
Les missions d'une socio-esthéticienne
Elle réalise les soins de mise en beauté de personnes affaiblies par l'âge, la maladie, le handicap ou la précarité sociale. Elle les conseille en matière d'esthétique et de produits selon les règles d'hygiène. Elle réalise l'ensemble des pratiques esthétiques (maquillage, soins du visage ou du corps, soins des pieds ou des mains, épilation, massage...) en les adaptant aux publics fragilisés. Elle tient compte de leurs pathologies, des modifications provoquées par les traitements médicaux, des préconisations du personnel soignant. Grâce à cette double approche (sociale et technique), elle permet aux personnes vulnérables de retrouver de la confiance en elles.
Les aptitudes et les compétences demandées
Une socio-esthéticienne doit comprendre le fonctionnement d'un service hospitalier ou social ainsi que la portée de la prise en charge esthétique. Elle doit être prête à établir une relation avec les patients, leur entourage et les équipes médicales (respecter le secret professionnel, transmettre des informations, participer aux projets de soin...).
Une socio-esthéticienne doit faire preuve d'une grande capacité d'écoute et savoir se rendre disponible. Avec patience et attention, elle doit être diplomate lorsqu'elle prend soin d'individus vulnérables. Il est important qu'elle soit en bonne santé psychologique pour ne pas se laisser submerger par les difficultés ou les émotions des personnes dont elle s'occupe et pouvoir leur apporter le soutien adapté.
La formation
Ce métier est accessible avec un CAP en soins esthétiques et corporels. Un diplôme de niveau Bac (Brevet Professionnel) ou Bac +2 (BTS) en esthétique-cosmétique peut être demandé dans certaines structures. Une ou plusieurs habilitations peuvent être requises pour des soins spécifiques (appareil à ultraviolets...). Il est également possible de compléter la formation avec un DU (diplôme universitaire), spécialisation esthétique en milieu médical ou socio-esthétique.
Où exercer ce métier ?
Contrairement à une esthéticienne classique qui pratique en institut, une socio-esthéticienne travaille dans des établissements de santé (hôpitaux, cliniques...), des structures médico-sociales, voire même des associations.
Le salaire, les avantages et les perspectives d'évolution
Le salaire varie en fonction de l'expérience, du niveau d'études, de la formation ainsi que de l'organisme employeur. Dans la fonction publique hospitalière, le salaire des socio-esthéticiennes démarre au Smic.
Une socio-esthéticienne a aussi la possibilité d'exercer en libéral, pour un salaire plus élevé : en général, les heures de soins sont facturées entre 35 et 50 euros brut.
Représentations professionnelles
- Fédération nationale des socio-esthéticiennes
- Comité de socio-esthétique
- Association régionale des socio-esthéticiennes
Sources d'informations
Francetravail.fr et www.Espace.infirmier.fr
Presse
Les nouvelles esthétiques, Cosmétique Mag, Expression Cosmétique, Industries Cosmétiques