Les contours de la Stratégie nationale de lutte contre les maltraitances esquissent un champ très large. Une priorité est pointée : le traitement des signalements. Top départ le 12 octobre avec un webinaire grand public.
Stratégie nationale de lutte : annonce... d'annonces
Le ministère des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées distille les informations sur la « Stratégie nationale de lutte contre les maltraitances » dont l'annonce (surprise) a été faite le 16 septembre par ricochet de la saisie de trois instances, Inspection générale des affaires sociales (Igas), Haut Conseil de santé publique (HCSP) et Conférence nationale de santé (CNS). Et il annonce... des annonces avant la fin de l'année.
On sait déjà qu'elle balaiera très large jusqu'aux violences conjugales, et donc s'inscrira dans un cadre interministériel, mais qu'elle se fixera une priorité transversale : mieux recueillir les signalements tout en misant sur la prévention et la coopération entre les acteurs concernés. Le calendrier ? Environ fin 2023.
Triplement saisie par les ministres de la Santé et des Solidarités et la secrétaire d'État chargée de l'Enfance, l'Igas, va se voir confier une mission large dont le contenu précis est en cours d'élaboration et devrait être la première à rendre sa copie. Elle devrait être la première à rendre ses conclusions courant 2023.
La CNS sera notamment chargée de trouver des pistes d'amélioration de la coopération et du dialogue dans les territoires. Ses travaux s'ouvriront le 12 octobre par un webinaire organisé avec la Commission pour la lutte contre la maltraitance et la promotion de la bientraitance et destiné au grand public.
Le HCSP travaillera, lui, sur la prévention avec pour mission de dresser un état des lieux des connaissances scientifiques en la matière, afin de mieux comprendre les facteurs de risque.