Le titre de ce livre de Boris Cyrulnik pourrait très bien convenir à la gérontologie: la vieillesse, un si merveilleux malheur. On pourrait tout aussi bien retourner l'expression : la vieillesse, un si terrible bonheur.
Mourir en bonne santé ou vivre une lente souffrance, c'est aussi une question de chance, d'hérédité et de parcours de vie.
Le bonheur c'est de se sentir entouré, accompagné un bout de chemin, recevoir un soutien pour ceux qui ont le chemin le plus difficile. Là est assurément la tâche la plus noble des professionnels dans les établissements. A condition que la «maltraitance institutionnelle», comme certains l'appelle, ne casse pas le dynamisme et la motivation...
Patrice LEFRANCOIS