Un premier pas vers la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle
Le Parlement a adopté définitivement, le 23 juillet, le projet de loi sur le dialogue social. Il a refusé d'inscrire le burn-out (syndrome d'épuisement) au tableau des maladies professionnelles, au titre que ses causes ne sont pas forcément liés au seul travail. Mais il a ouvert la porte à une meilleure reconnaissance au cas par cas via des comités régionaux. La loi sur le dialogue social, établit que "les pathologies psychiques peuvent être reconnues comme maladies d'origine professionnelle" mais pas le burn-out en particulier. "Un début de reconnaissance", a commenté François Rebsamen, ministre du Travail.
L'ancien ministre Benoît Hamon, à l'origine de l'amendement pour faire reconnaître le burn-out comme maladie professionnelle, devrait revenir à la charge et déposer une proposition de loi sur ce sujet.
Pour rappel, le secteur médico-social est particulièrement concerné par la problématique des risques psycho-sociaux et du stress au travail. Selon une enquête de la CFDT Santé-Sociaux, publiée en 2011, 60 % des employés en gériatrie trouvent leur travail "très ou pas mal stressant".