Dans le cadre du paquet « pouvoir d'achat », une disposition remet sur le tapis la question du reste à charge des résidents d'Ehpad.
Un rapport sur le financement des Ehpad
L'article 32 de la loi du 16 août de finances rectificative pour 2022 qui avec celle du même jour relative à la protection du pouvoir d'achat constitue ce qu'on appelle le « paquet pouvoir d'achat » prévoit en deux lignes que « avant le 31 décembre 2022, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant les possibilités d'évolution du financement des établissements d'hébergement pour les personnes âgées dépendantes, de sorte à réduire le coût de la prise en charge pour les résidents ».
L'auteur de l'amendement à l'origine de cet article, le député LR de Haute-Loire Jean-Pierre Vigier le motivait ainsi : « lorsque le coût moyen d'hébergement en Ehpad s'élève à plus de 2000 euros par mois, de nombreuses personnes âgées, et leurs familles, renoncent à intégrer de telles structures en raison du coût trop important.
Aussi, face à l'urgence de la situation, à la nécessité d'avoir un plan important en faveur du nos séniors, et en particulier les personnes âgées dépendantes, cet amendement vise à demander au Gouvernement d'amorcer une réflexion sur les évolutions relatives au financement des Ehpad publics, de telle sorte de réduire le coût de prise en charge par les résidents ».
Amorcer une réflexion....
LFR pour 2022 prévoit qu'avant la fin de cette année, le gouvernement doit remettre au Parlement un - énième - rapport « évaluant les possibilités d'évolution du financement des établissements d'hébergement pour les personnes âgées dépendantes » (Ehpad).
L'objectif ? Réduire le coût de la prise en charge pour les résidents. En effet, « alors que le coût moyen d'hébergement en Ehpad s'élève à plus de 2 000 €/mois, de nombreuses personnes âgées, et leurs familles, renoncent à intégrer de telles structures en raison du coût trop important », relève ainsi Jean-Pierre Vigier, le député à l'origine de la mesure.