Les médicaments dopaminergiques pour ralentir la progression de l'une des formes de la dégénérescence maculaire liée à l'âge
Un traitement de Parkinson pourrait retarder la progression de la DMLA néovasculaire
La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est la première cause de handicap visuel chez les personnes de plus de 50 ans. Améliorer l'offre thérapeutique pour les patients est un enjeu de taille pour la recherche.
Selon un communiqué du 4 septembre, une équipe composée de chercheurs de l'Inserm, du CNRS et de Sorbonne Université à l'Institut de la vision à Paris décrit dans une nouvelle étude l'efficacité des médicaments dopaminergiques pour ralentir la progression de l'une des formes de la maladie, la forme néovasculaire ou « humide » caractérisée par la prolifération de vaisseaux sanguins dysfonctionnels sous la rétine.
Ces médicaments spécifiques sont déjà utilisés dans le traitement de la maladie de Parkinson. Même si des études cliniques plus approfondies seront nécessaires pour confirmer ces résultats et évaluer l'efficacité et la sécurité de ces médicaments dans le traitement de la DMLA, cette découverte ouvre de nouvelles perspectives encourageantes pour la lutte contre la forme néovasculaire, offrant l'espoir d'un traitement plus efficace et moins contraignant pour les patients. Ces résultats sont publiés dans la revue The Journal of Clinical Investigation.