Médecins et professionnels de santé se sont réunis jeudi 18 avril, pour la deuxième journée scientifique organisée par Clariane et l'Université Paris Cité Necker. L'occasion de découvrir les dernières innovations en matière de gériatrie ou de soins palliatifs.
Une journée scientifique pour explorer « la fragilité dans tous ses états »
Construits par des experts, le programme de cette singulière journée consacrée à la « fragilité dans tous ses états » s'est révélé particulièrement dense, offrant des espaces d'échanges et de rencontres autour des dernières avancées en gériatrie, psychiatrie ou soins palliatifs.
Dans la continuité des annonces gouvernementales, l'accent a été mis sur la prévention et l'accompagnement du grand âge. « Nous souhaitons repérer la fragilité pour lever l'isolement social » affirme dès l'ouverture le Dr. Fariba Kabirian, directrice médicale Clariane France.
Les professeurs d'université et médecins, Joël Belmin, Antoine Piau ou encore Claire Paquet, se sont succédé à la tribune pour présenter leurs travaux de recherche, bonnes pratiques et retours d'expériences en vue d'améliorer la prise en charge des soins et la qualité de vie des patients et des résidents au sein des Ehpad.
L'occasion d'aborder les dernières avancées scientifiques autour de la première cause de perte d'autonomie en France, la maladie d'Alzheimer, qui touche pas moins de 8% de la population française, ainsi que les nouvelles technologies au service du bien-être comme « CART France ».
CART-France, la santé prédictive
Porté par le CHU de Toulouse et l'Institut Saint-Jacques de Toulouse, le projet CART-France vise à identifier et révéler les biomarqueurs capables de détecter des changements subtils de santé avant un accident. Testée en région Occitanie, cette initiative concerne les patients jugés à risque, vivant seuls à leur domicile.
Grâce aux données recueillies par les capteurs numériques, ensuite traitées et analysées par des médecins, il est par exemple possible de prédire une chute, 15 jours avant sa survenue. Le rythme de marche est en effet analysé par les capteurs au sol, qui peuvent repérer des changements subtils, comme des ralentissements de rythme, annonciateurs d'affaiblissement, et donc de chute.
À l'heure actuelle, seules 12 logements sont dotés de ce système connecté, 56 patients attendent de voir leur maison équipée.