Des députés socialistes veulent enrayer le déclin de cette solution d'accompagnement pour les personnes âgées et en situation de handicap.
Une PPL veut rendre l'accueil familial plus attractif
L'accueil familial proposé par des accueillants familiaux agréés par le conseil départemental est une solution d'hébergement pour les personnes âgées (ou handicapées) qui ne peuvent ou ne veulent plus vivre chez elles.
« Va-t-on vers la fin (programmée) de l'accueil familial ? » s'est récemment interrogé l'Institut de formation de recherche et d'évaluation des pratiques médico-sociales (Ifrep), chiffres à l'appui : 8 428 accueillants familiaux au 31 décembre 2022 et 17 461 places d'accueil contre respectivement 9 290 et un peu plus de 18 000 trois ans auparavant. Programmée parce que malgré plus de 10 questions écrites à l'Assemblée nationale et au Sénat en 2022 et déjà 8 en 2023, les amendements sur le sujet aux projets de loi de finances rectificative, de financement de la Sécurité sociale et plus récemment à la proposition de loi (PPL) « Bien vieillir » ont tous été rejetés.
Qu'en sera-t-il de la PPL déposée par des députés socialistes visant à enrayer ce déclin en renforçant cet accueil familial « comme véritable solution d'accompagnement pour les personnes âgées et les personnes en situation de handicap » ?
Elle prévoit, notamment, de reconnaître l'accueil familial comme une activité à part entière, par l'établissement d'une fiche métier claire et harmonisée à l'échelle nationale, d'ouvrir l'assurance-chômage aux accueillants familiaux, d'opérer une refonte du contrat d'accueil.