Utile ou inutile : être ou ne pas être ?
Pour compléter mon commentaire du mois dernier évoquant la profusion d'idées dans notre secteur, je voudrais insister sur ces initiatives simples, discrètes et souvent modestes qui participent grandement à l'avènement de la société inclusive du grand âge, ou société de la longévité.
Pas simple et je dirais même situation paradoxale alors qu'il serait légitime de se réjouir de la progression du vieillissement « en bonne santé ».
Or, en positionnant le débat quasi exclusivement sur le registre financier, donc des coûts, qui pour autant sont bien évidemment légitimes, on en oublie la richesse essentielle de cet enjeu positif.
Je comparais récemment les statistiques de durée de vie de ma génération, née dans les années 50, avec ce que « j'espère » vivre désormais tels que les meilleurs spécialistes me le promettent. Et à qui je saurai le redire le moment venu...
Et je me suis appliqué à observer certaines attitudes ou certains regards à mon égard. Clairement j'ai « tutoyé » ces enjeux que j'évoque souvent. Je n'imaginais pas que l'on puisse se poser la question « utile ou inutile » au sujet de quelqu'un ou d'une tranche d'âge. Super naïf.
Le summum fut atteint en entendant un jeune répondant à un questionnement sur l'éventualité du droit de vote à 16 ans qui déclarait de façon péremptoire « Je suis pour car les vieux ne s'intéressent pas à l'écologie » !
Contrarié, je me suis versé un verre d'eau, d'une carafe dans un verre... en verre.
Bref, « on se calme et on boit frais »...