Un décret lance l'expérimentation de la VAE inversée qui propose un parcours de formation en situation de travail, adossé à un contrat de professionnalisation. Un arrêté est attendu pour un appel à projets national.
VAE inversée, c'est parti pour 5 000 parcours individuels
Un décret du 26 mai définit les modalités de mise en oeuvre de l'expérimentation de la « VAE inversée » ouverte par la loi Marché du travail du 21 décembre 2022. Ce dispositif associe contrat de professionnalisation assoupli et actions de formation en situation de travail en vue de la validation des acquis de l'expérience (VAE). Son principe : Insertion dans l'emploi ; Reconnaissance d'un titre ou diplôme à l'issue de cette expérience.
Il vise à répondre aux tensions de recrutement et à faciliter les reconversions.
Le décret précise notamment le public éligible à l'expérimentation, les certifications concernées, ainsi que la nature et les modalités de prises en charge financières des actions réalisées dans ce cadre (par les Opco dans la limite d'un plafond de 9 000 euros par parcours individuel).
Seront éligibles à l'expérimentation les contrats de professionnalisation conclus dans le cadre de parcours professionnels, prévus par des projets visant à favoriser l'accès à la certification et à l'insertion professionnelle dans les secteurs rencontrant des difficultés particulières de recrutement (secteur sanitaire et social, de la cuisine et du service, du commerce, de la logistique et de la manutention, de l'industrie, de l'énergie, du bâtiment/rénovation...). L'expérimentation sera mise en place dans le cadre d'un appel à projets national aux prestataires, dont le cahier des charges sera fixé par arrêté (non encore publié à ce jour), et dans la limite de 5 000 parcours individuels.