« Cette crise constitue une effraction rapide du réel de la mort dans la réalité ordinaire de l'Ehpad », écrit le Cercle Vulnérabilités et société dans une note de recommandations sur la fin de vie en Ehpad.
« Cette crise constitue une effraction rapide du réel de la mort dans la réalité ordinaire de l'Ehpad », écrit le Cercle Vulnérabilités et société dans une note de recommandations sur la fin de vie en Ehpad.
Le conseil d'État a rejeté le 15 avril la requête introduite le 2 avril par deux associations et deux particuliers qui mettaient en avant la rupture d'égalité pour les résidents d'Ehpad dans l'accès aux soins hospitaliers et dans le traitement de fin de vie.
Le président de la République a souhaité que la visite de leur proches aux malades en fin de vie soit rendue possible. Mais déjà des familles et des professionnels demandent le desserrement du confinement avec des précautions sanitaires.
À la demande de la ministre des solidarités et de la santé, l'IGAS a procédé en 2019 à l'évaluation du plan national déployé sur la période 2015-2018 pour le développement des soins palliatifs et l'accompagnement en fin de vie.
La Haute Autorité de Santé (HAS) publie ce 10 février une recommandation sur les modalités d'utilisation des médicaments -y compris hors AMM- nécessaires pour accompagner les patients en fin de vie par une sédation, qu'elle soit proportionnée, profonde, transitoire ou maintenue jusqu'au décès.
Le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV) dont la mission principale est d'informer le grand public et les professionnels sur leurs droits en matière de fin de vie, en particulier en encourageant le dialogue entre les citoyens et les professionnels de santé, lance en 2020 le 1er MOOC sur la fin de vie.
Alors que l'affaire Vincent Lambert est dans tous les esprits, touchant à sa fin, le Fonds pour les soins palliatifs et InMemori, service en ligne permettant à toute famille qui a perdu un proche de rassembler son entourage et de lui rendre hommage, créent un partenariat inédit
La loi du 2 février 2016 a ouvert la possibilité pour les patients de demander l'accès, sous certaines conditions, à la sédation profonde et continue jusqu'au décès. Elle a donc ouvert « un droit » nouveau dont beaucoup se demandent s'il s'installe bien sur le terrain, s'il est connu de ceux qui pourraient en bénéficier et si les équipes soignantes sont à l'aise pour la proposer et la mettre en oeuvre.
Depuis 2012, la Fondation d'entreprise ADRÉA explore, soutient et accompagne de nombreux projets dans le domaine de la santé et du médico-social en France. Les nouveaux membres du conseil d'administration de la Fondation ont récemment distingué 3 projets suite à l'appel à projets lancé en mars 2018.
De l'annonce des décès à l'organisation d'une cérémonie laïque annuelle en hommage aux résidents défunts, le personnel de l'EHPAD multisites d'Essarts-en-Bocage a intégré dans ses pratiques professionnelles l'accompagnement du deuil des familles et des résidents.
Pour préparer la révision de la loi de bioéthique, le CCNE travaille depuis plusieurs mois. Il présente aujourd'hui son avis sur des sujets sociétaux variés, de la PMA à la fin de vie. Questions délicates, mêlant l'individuel et le collectif.
Dans une étude intitulée " Révision de la loi bioéthique : quelles options pour demain ? " remise au Premier ministre le 6 juillet et rendue publique le 11 juillet, le Conseil d'État considère qu'il n'est pas nécessaire de modifier le droit en vigueur en matière de fin de vie et rejette l'idée d'une loi qui autoriserait l'assistance au suicide ou l'euthanasie. Une position que les Sages ont signifié à Édouard Philippe, Premier ministre, qui les avait chargés de se prononcer sur les aspects juridiques de la prochaine révision de la loi de bioéthique.
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) s'est prononcé, le 10 avril, en faveur de la légalisation de la "sédation profonde explicitement létale" pour les personnes qui la demanderaient en fin de vie. La Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) s'oppose totalement à cette préconisation, considérant que "donner la mort n'est pas un soin".
Journaliste depuis 15 ans en presse féminine, Sarah Dumont vient de lancer un site pour le moins original : Happyend.life. Son objectif : libérer la parole autour de la vieillesse et de la mort pour vivre le deuil dans la paix.
La Fondation d'entreprise ADRÉA lance, le 26 mars, son appel à projets sur le thème " Soutenir des projets innovants permettant d'accompagner dignement et sereinement la fin de chaque vie " . Les candidats auront jusqu'au 8 juin pour soumettre leurs propositions.
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié, le 15 mars, un guide de recommandations de bonnes pratiques concernant la fin de vie , notamment sur le protocole de "la sédation profonde et continue", à l'intention des professionnels de santé . Pour rappel, le droit à cette sédation est prévu par la loi Claeys-Leonetti de 2016 La sédation profonde et continue maintenue jusqu'au décès doit pouvoir être mise en oeuvre partout : dans un établissement hospitalier, au domicile ou en EHPAD ", rappelle la HAS.
Psychologue clinicienne, psychanalyste, auteur de nombreux ouvrages sur l'accompagnement de la fin de vie, Marie de Hennezel se spécialise sur la question du vieillir, de la mort et de la manière de l'accompagner. Entretien.
86% des Français militent pour l'accès aux " petits plaisirs " en fin de vie, révèle l'étude publiée par la Fondation d'entreprise Adrea et l'IFOP.
Le Conseil constitutionnel a validé le 2 juin 2017 le dispositif législatif de la loi du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie , qui était dans la continuité de la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie.
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