C'est fait. Les rapports, visant à éclairer la prochaine (?) loi sur le vieillissement et la dépendance, ont été remis au premier ministre. Ils font désormais partie du potentiel de propositions s'ajoutant aux écrits, débats, échanges et attentes déjà accumulés. Sans doute cette période de réflexion obligée était-elle la plus facile. Il est temps de passer aux travaux pratiques.
Et, à l'évidence, ce sera le plus difficile face à la multitude de suggestions, dont la plupart, objectivement, ne sont pas fondamentalement nouvelles. La volonté politique fera la différence. Pour deux raisons. La première est bien évidemment économique. La seconde est l'ampleur des décisions à mettre en oeuvre. Les autorités vont-elles considérer ces dernières comme un "aspirateur de moyens" et dès lors repousser l'échéance ? Ou considérer ce choix de société comme un accélérateur économique et surtout de mieux être. L'accompagnement du vieillissement vit un moment déterminant. Celui de son intégration à notre quotidien.
Les élections municipales de 2014 verront ce thème s'inviter en force. Les maires l'ont déjà compris. Et ce "Vivre ensemble" n'est pas qu'une simple formule. Ainsi, le Centich * et le CHU d'Angers présentaient récemment le concept d'un logement permettant un maintien à domicile des personnes souffrant d'un déficit cognitif. Mme Michèle Delaunay, présente, évoquait le fait que ces technologies sont non stigmatisantes et encore trop confidentielles.
Le vieillissement moteur de croissance ? Belle aubaine !
* Centich : Centre d'Expertise National des Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Autonomie